Le PLF 2026 menace des milliers d’emplois et d’entreprises locales liées au chanvre bien-être. Herbeevor décrypte les enjeux territoriaux et plaide pour une régulation intelligente qui protège la filière française.
La filière française du chanvre, longtemps perçue comme marginale, représente aujourd’hui un levier économique majeur pour les territoires ruraux et urbains.
Entre agriculteurs, artisans, laboratoires et commerces spécialisés, c’est plus de 20 000 emplois directs et indirects qui dépendent de ce secteur en pleine mutation.
Mais avec l’arrivée du Projet de Loi de Finances 2026 (PLF 2026), un danger plane : la mise en place d’une fiscalité inadaptée pourrait déséquilibrer durablement cet écosystème déjà fragilisé par des années d’incertitude réglementaire.
Le chanvre n’est plus une niche.
Selon les estimations des syndicats professionnels, la France compte plus de 2 000 producteurs et près de 3 500 points de vente spécialisés dans les produits issus du chanvre bien-être.
Ce développement s’explique par trois facteurs :
une demande croissante pour des solutions naturelles de bien-être,
des débouchés multiples (textile, construction, cosmétique, alimentation),
et une filière agricole française historiquement compétente sur cette plante.
Dans des régions comme la Bretagne, la Nouvelle-Aquitaine ou la Drôme, le chanvre a permis de diversifier les cultures et revitaliser des zones rurales.
Le Projet de Loi de Finances 2026 prévoit de soumettre les produits à base de CBD « susceptibles d’être fumés » à une taxe d’accise, identique à celle appliquée au tabac.
Cette mesure pourrait avoir plusieurs conséquences dramatiques :
Effondrement des marges pour les commerces spécialisés.
Disparition progressive des petites structures indépendantes, incapables d’assumer la fiscalité et la conformité administrative.
Concentration du marché entre les mains de réseaux agréés (buralistes, grandes enseignes).
Derrière ces chiffres, ce sont des emplois locaux et une diversité entrepreneuriale qui risquent de disparaître.
Créée à Brest, Herbeevor incarne ce modèle vertueux :
100 % de ses partenaires sont français,
la marque soutient le sport local via un mécénat annuel de 2 297 € au Brest Roller Club,
et a toujours privilégié la traçabilité et la qualité artisanale.
Malgré la fermeture récente de sa boutique physique, Herbeevor continue d’investir dans l’innovation tout en préparant la création de son Concept Store 2028.
Un projet tourné vers le futur, mais profondément ancré dans l’économie locale.
Les entrepreneurs et producteurs du chanvre français ne réclament pas de passe-droit.
Ils demandent simplement :
une réglementation différenciée entre produits fumables et non-fumables,
un dialogue réel entre législateur et acteurs de terrain,
et un cadre fiscal stable permettant d’investir durablement.
La mise en place d’un label national “Chanvre Responsable”, appuyé par des normes qualité, pourrait offrir une voie équilibrée entre régulation et développement.
Le PLF 2026 doit être un tournant raisonné, pas une condamnation.
Derrière les chiffres se trouvent des agriculteurs, des artisans, des familles et des territoires entiers qui vivent de cette plante.
Si la France veut conserver son leadership européen dans le chanvre, elle doit choisir l’intelligence économique, pas la sur-fiscalisation.
Herbeevor continuera, de son côté, à défendre un modèle : local, botanique, durable.
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